Peu avant l'an 1000, il y avait une colonie de peuplement près du marais. Ce "Broek-Zele" est devenu un petit port à la Senne. Bruxelles est née ...
Au début du XIIIe siècle, Bruxelles a reçu sa première muraille de pierre. Au cours des siècles suivants, elle a reçu de plus en plus d'attention de la part des seigneurs et s'est développée avec le renouveau du commerce et de l'industrie. Sous Charles Quint, Bruxelles, la Princelijcke Hoofstadt van 't Nederlandt, atteint peut-être sa plus grande prospérité. Depuis le palais de Koudenberg, il a dirigé son empire mondial.
Ensuite, nous avons assisté à une République bruxelloise (1576 - 1585) dans laquelle la ville a échappé à l'autorité du roi d'Espagne. C'est l'époque où Guillaume d'Orange entre triomphalement dans la ville et où les calvinistes prennent le pouvoir.
Cela a donné à la ville plusieurs souverains : des Espagnols aux Hollandais, mais aussi à l'Autriche et à la France.
Bien que le Bruxelles culturel et historique fasse partie de la Flandre, au XIXe et au début du XXe siècle, la ville a été fortement francisée et le français y était la langue dominante. En raison de la complexité de la situation belge, la ville est politiquement en dehors de la Région flamande, mais elle est la capitale de la Flandre.
Lorsque Bruxelles est devenue la capitale de la Belgique indépendante, une rénovation en profondeur a été effectuée avec de nouveaux ministères, des immeubles de bureaux, des écoles, des palais et des casernes, ... En conséquence, le centre historique de la ville a été réduit à la Grand Place et à quelques rues autour de celle-ci.
En raison de la création d'institutions européennes et internationales, l'anglais est également de plus en plus parlé. De ce fait, la ville est connue sous plusieurs noms : Bruxelles en néerlandais, Brüssel en allemand, Bruxelles en français et Bruxelles en anglais. Les Belges francophones ne prononcent pas Bruxelles tel qu'il est écrit, mais ils disent brussèl. Les résidents de France le prononcent comme des brukselles.
Un vrai bruxellois (nen Brusseleir) ne parle pas le français ou le néerlandais, mais Bruxelles. C'est du néerlandais entrecoupé de nombreux mots et expressions françaises et d'un r gras.